mardi 10 mars 2009

Rêve, cauchemar ou peur de la réalité ?

J’étais dans une prairie très verte, allongée dans l’herbe, sur un tapis de marguerites blanches.
Il y avait un pommier en fleurs comme un gros pompon rose superposé au bleu du ciel, un petit nuage blanc tout joufflu qui semblait me sourire et le soleil à son zénith laissait passer ses rayons au travers des branches pour donner un effet d’étoile géante en plein jour. « Un vrai décor de carte postale »
Puis de gros nuages noirs font leur apparition dans le ciel, devant le pommier, devant le soleil qui disparaît totalement, pourtant je sens toujours sa chaleur sur mon visage, il est midi et la nuit tombe et me plonge dans les ténèbres, un sentiment effroyable de peur m’envahit, je suis terrifiée car les nuages noirs n’en sont pas, c’est l’opacité de mes yeux qui grandit et me rend aveugle. À ce moment là, je me réveille et cherche du regard une petite lumière pour me rassurer, ce n’était qu’un rêve mais je sais que ça va arriver mais je ne sais pas quand ni à quelle vitesse mon état s’aggrave.
Ce jour là, une partie de moi s’éteindra, je n’aurai plus que des SOUVENIRS VISUELS et je me pose des questions :
Est-ce que les gens me regarderont différemment ?
Je me souviendrais de leur visage mais je ne les verrais pas vieillir, ça c’est plutôt un avantage pour eux.
Mon amour pour la mer aura-t’il autant d’intérêt si je ne vois plus l’écume qui vient lécher le sable, les paquets de mers qui viennent se fracasser sur les rochers, le coucher de soleil derrière le phare ?
J’adore les fleurs jaunes mais cela n’aura plus beaucoup d’importance.
Ma saison préférée c’est le printemps, justement parce que la nature s’éveille et prend des couleurs variées et vives.
Je ne serais plus attirée par un petit top rose à paillettes dans une vitrine. ( c’est mon porte-monnaie qui va prendre des vacances)
Tous ces détails sont peut-être futiles mais ce sont des choses qui me mettent de bonne humeur quand je peux encore les voir (il y en a beaucoup d’autres).
J’essaie de toutes mes forces de ne pas y penser mais c’est plus fort que moi, j’y pense quand même, je rumine et alors là, les larmes montent, mon pouls s’accélère et mes mains se glacent. Je cherche une raison de voir la vie du bon côté mais la motivation n’y est pas. Je ressens la tristesse et le désarroi des gens qui m’entourent, ils ne savent pas quoi me dire et de toute façon, je ne sais même pas ce que j’ai envie d’entendre….

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